Tribunes

Retrouvez ici mes prises de position dans la presse nationale

 

Recevez chaque semaine la lettre d'information du Parti Républicain Solidariste, pour ne rien manquer de mes interventions médias, des actions en cours, conférences, tribunes, communiqués de presse... 

A la une ...

Figaro - 3/12/21

«En voulant censurer Zemmour, la gauche prouve son incapacité à comprendre les inquiétudes des Français»

Stéphane Troussel lance une pétition en direction des propriétaires du parc des expositions de Villepinte, qui accueillera le meeting d'Éric Zemmour le 5 décembre, pour leur demander le retrait de la salle. Qu'un président de département, élu, se prête à ce type de guignolerie est atterrant à plusieurs titres.

Je n'ai pas de sympathie particulière pour Éric Zemmour et regrette sa décision de sortir de son rôle de polémiste, qu'il remplissait plutôt bien. Néanmoins, j'ai un attachement viscéral pour la liberté d'expression et pour la démocratie. Or, en agissant ainsi, Monsieur Troussel, qui est dépositaire des principes républicains, dont les libertés d'expression, de penser, d'entreprendre sont les piliers, s'abandonne à les dénier.

On comprend que cet élu socialiste, un dinosaure qui a résisté, comme certains de sa catégorie, par le propos démagogique et le clientélisme, s'en prenne ainsi à la venue d'Éric Zemmour dans son fief. Il vit cela, selon ses propres mots, comme un «symbole révoltant». S'exprimant en écriture inclusive sur son fil Twitter, défendant bec et ongles le port du voile lors des sorties scolaires, considérant que son département est «multiculturel», donnant crédit à la victimisation permanente véhiculée par les associations anti-racistes, dont le PIR et le CCIF ont été les maîtres d'œuvre, relayant le concept d'islamophobie, il ne pouvait pas en être autrement.

Figaro - 7/03/21

«Où est la gauche pour défendre les minorités persécutées par les islamistes ?»


Les enlèvements de jeunes filles au Nigéria par Boko Haram se succèdent depuis 2014. Le dernier rapt datant du 25 février 2021 n'a guère suscité de réactions politiques dans notre pays.
En Irak, ce sont les femmes yézidies, une minorité kurde vivant au nord-ouest, qui sont les martyres en masse de Daesh, dans le silence assourdissant des autorités internationales.
Selon M. Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU, plusieurs minorités seraient victimes de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et d'autres violations très graves des droits de l'homme, avec une cible privilégiée que sont les femmes et les filles.
Le point commun entre ces victimes est qu'elles appartiennent à des minorités ethniques et religieuses, pour la grande majorité. L'idéologie défendue par les groupes terroristes qui sévissent dans ces régions est incompatible avec la diversité.

Figaro - 22/02/21

«Ce que révèlent les menus sans viande dans les cantines à Lyon»

La question des aménagements de menus dans les cantines scolaires impose de prendre du recul pour en comprendre les enjeux et les conséquences.
La cantine fait partie de ces endroits où l’on apprend à faire société, en périphérie de l’école, centre de la cité et lieu de transmission de savoirs et de connaissances. La restauration scolaire offre aussi la possibilité de s’éduquer au goût, s’ouvrir aux spécialités culinaires, s’extraire de sa sphère familiale pour la confronter à celle des autres et s’émanciper.
C’est aussi un endroit où de nombreux enfants peuvent bénéficier d’un repas complet, ce qui n’est pas une réalité partout pour eux, le premier confinement en a été un révélateur. La tradition culinaire française intègre largement la viande à ses recettes, s’accompagnant de filières entières qui en vivent. L’initiative de la nouvelle majorité à Lyon est loin d’être aussi innocente qu’il n’y paraît à première vue.
En effet, Le véritable problème ne réside pas uniquement dans le fait que cette mesure porte une réelle atteinte aux enfants qui en ont le plus besoin et ne consomment pas de viande chez eux, mais bien dans un choix qui pourrait être orienté par des pressions communautaristes.

Revue Politique et parlementaire

21/12/20

La période de Noël est propice au questionnement sur nos traditions et valeurs. Or, en cette période perturbée par la Covid-19, la crise sociale et économique qui s’y superpose et le retour du phénomène religieux, la question devient encore plus pertinente.

En effet, le solstice d’hiver voit se mêler de nombreuses croyances et traditions, des plus anciennes, d’origine païennes, aux plus récentes, le père Noël. Fête célébrant le retour de la lumière après de longues nuits, la tradition chrétienne s’est appropriée la date, par convention, pour y faire naître Jésus ; Coca-Cola a remanié Saint-Nicolas, par enjeu financier.

Ainsi, le 25 décembre, on fête tout à la fois l’allongement des journées, la naissance du Christ, la famille et son élément central, les enfants. C’est donc plutôt une période de concorde universelle autour de l’espoir et de la fraternité.

Le rituel imposé depuis la fin du douzième siècle est celui des cadeaux. Initialement distribués par Saint-Nicolas les 5 et 6 décembre, principalement dans le Nord, ce rite fût décalé au 25 décembre par les chrétiens pour y associer la naissance de Jésus.

 

Il est intéressant de noter comme les traditions se mêlent pour finalement dénaturer un évènement et lui faire perdre tout son sens.

Revue Politique et parlementaire

14/12/20

Argelès-sur-Mer doit être le siège d’une manifestation indépendantiste catalane le 19 décembre prochain. Alors que le gouvernement se dote d’une loi visant à combattre les séparatismes, et que nous traversons une phase épidémique mondiale, ces souverainistes se parent du soutien d’élus français pour tenir un rassemblement international, faisant fi des normes sanitaires. Pendant que notre pays prend lentement la mesure du danger du communautarisme islamiste, s’organise, sous nos yeux, en toute impunité, une autre menace pour l’unité nationale, prenant le visage du séparatisme catalan. 

 

Rappel des faits : M. Puigdemont avait organisé, en octobre 2017, un référendum réclamant l’indépendance de la Catalogne. Celui-ci, manifestement truqué, avait entrainé un « oui », avec l’expression d’un tiers des inscrits. Par la suite, il avait prononcé l’indépendance de la Catalogne, pour ensuite se rétracter. Ce référendum illégal a conduit une dizaine de dirigeants politiques et associatifs catalans à des peines de prison pour sédition et détournement de fonds par la justice espagnole. Les moins courageux se sont réfugiés en Belgique, Suisse, pour échapper à une condamnation par contumace, qui n’existe pas dans le droit espagnol. C’est le cas de Monsieur Puigdemont, leader de ce mouvement, qui continue à œuvrer provisoirement en tant que député européen, malgré l’annulation de son élection par la commission électorale espagnole en janvier et la saisine de la Cour de justice de l’UE, par son pays d’origine1. Il vit en Belgique et se promène en toute impunité en France pour y distiller ses discours dangereux pour notre Nation avec, parfois et c’est très grave, le soutien d’élus de la République française.

Revue Politique et parlementaire

30/11/20

L’article 24 de la loi sur la sécurité globale déchaine les passions. D’un côté, les « contre » qui évoquent la liberté de la presse et le besoin de dénoncer des « violences policières ». De l’autre, les « pour » qui demandent une meilleure protection des policiers contre la diffusion d’images menant à leur mise en danger personnelle. 

Cet article a été rédigé sous l’impulsion des syndicats de policiers, constatant l’augmentation délirante de la diffusion de photographies, accompagnées de l’identité et, parfois, de l’adresse des fonctionnaires de police sur les réseaux sociaux et de leur harcèlement. Ces pratiques malveillantes n’ont rien à voir avec la volonté de dénoncer des injustices mais bien avec des appels à se faire justice soi-même, voire à casser du flic gratuitement, dans une ambiance délétère créée par des associations et des mouvements politiques irresponsables défilant sous des banderoles défendant la thèse d’une police raciste, assassine. Une police qui, dans son ensemble, serait victime d’un « pourrissement » dont il faudrait la purger. Cette généralisation par des officines de gauche identitaires et démagogiques, qui courent après un électorat segmenté sur la base de la religion ou de l’origine ethnique (la dernière sortie de Manon Aubry, déniant le caractère raciste d’insultes contre les Italiens, en dit long sur le niveau de délitement de cette frange politique prête à toutes les caricatures pour gagner des parts de marché auprès des « gens de couleur dans les quartiers populaires »2, semble-t-il ; ces mêmes quartiers où se produisent des agressions de policiers).

Revue Politique et parlementaire

12/10/20

Journaliste lesbienne revendiquée et militante pour les droits LGBTQ, la nouvelle élue Europe Ecologie Les Verts (EELV) du XIIe arrondissement de Paris fait décidément beaucoup parler d’elle. Rouge, repeinte opportunément en vert pour capter un poste d’élue, elle cumule les faits d’actualités depuis le début de l’été, moment où elle a contribué au lynchage de son colistier, Christophe Girard, donnant foi à des amalgames et des rumeurs, utilisant la justice de la rue, plus expéditive que celle des tribunaux, pour le pousser à la démission. Ce dernier payera le prix cher son amitié avec l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. La mairie de Paris aura été qualifiée, au passage, de « Pedoland » sur les banderoles brandies par cette militante et ses acolytes.

Revue Politique et parlementaire

08/10/20

Le changement de nom de la loi contre les séparatismes porte une lourde charge symbolique. Ce changement de cap, probablement lié au calendrier législatif (la loi arrivera à l’étude dans le meilleur des cas en juin) et à la proximité des échéances électorales, met sous tensions les membres de cette majorité hétéroclite qui ne parviennent pas à trouver une position consensuelle à ce sujet. Les vieux clivages d’origine reviennent : d’une gauche molle sur ses socles idéologiques à une droite républicaine, dans un contexte électoral, pré-présidentiel, qui deviendra un marqueur pour les candidats aux législatives.

Cette prétentieuse tentation de se mesurer à ceux qui ont eu le génie de la loi de séparation, en utilisant la date du 9 décembre – date anniversaire de celle de 1905 qui fut le fondement de la laïcité française – montre la vanité de ceux qui la portent de s’attaquer à cette loi d’équilibre, fruit d’un affrontement entre les radicaux anticléricaux et les tenants d’une vision d’apaisement défendue par Aristide Briand. Si la loi de 1905 permet la liberté de conscience et son application corollaire, la garantie de pratiquer son culte librement, elle ne prévoit pas une intrusion de l’Etat dans son organisation, dès lors que les cultes respectent les lois. Ce qui semble être le projet que l’on nous présente, concernant l’Islam.

Revue Politique et parlementaire

15/08/20

Les territoires de montagne, ruraux, voient les habitudes touristiques modifiées. Le retour à des valeurs d’authenticité et à la nature les rendent plus attractifs pour un tourisme vert qui a conquis de plus en plus d’urbains en quête de grands espaces vierges.

Les paysages tant prisés des citadins sont le résultat de siècles d’une tradition agricole qui a lentement dessiné nos territoires. D’un côté des forêts, de l’autre des pâtures, ici des terres en jachère, là d’autres en culture. Quatre saisons qui offrent des variations de couleurs, de textures, de températures propices à toutes les envies, tous les goûts, tous les loisirs. Et, au milieu de tout cela, l’humain qui aime et respecte la nature, qui le nourrit.

Revue Politique et parlementaire

30/07/20

Les différentes réformes, notamment celle de la Taxe d’Habitation (TH), crispent l’attention des petites communes sur les dotations consenties par l’Etat et autres arrangements fiscaux leur permettant de garder un semblant de vie sur leurs territoires, des commerces, des services au public. Or, les modes de calcul, comme les critères de classement et d’attribution, ressemblent davantage à une jungle opaque, ce qui alimente la défiance des collectivités locales envers nos politiques publiques et ceux qui les décident. Dans la période incertaine que nous traversons, l’Etat exerce une pression importante sur ceux-ci, leur demandant de maintenir la commande publique, alors même que les élus locaux peinent à se projeter, et donc à investir, ne sachant pas précisément sur quelle enveloppe compter pour les années à venir.

Revue Politique et parlementaire

29/06/20

Le discours actuel est à la décentralisation. On ne sait pas trop d’ailleurs ce que ce terme porte de concept dans la bouche de notre Président de la République, tant il incarne le besoin de concentration des pouvoirs entre ses seules mains, depuis sa prise de fonction et encore davantage dans les orientations stratégiques de ces derniers mois. Car, envoyer des services de fonctionnaires en territoires ressemble davantage à de la déconcentration, utile à rationaliser les effectifs et supprimer les emplois en doublon.

Mais derrière cette volonté se cache une réalité locale. Il ne suffit pas d’ânonner la décentralisation pour qu’elle devienne effective, encore moins pour que les fonctionnaires des grandes métropoles décident de s’installer dans nos campagnes. Il ne suffit pas, non plus, de déplacer des effectifs pour que les services s’améliorent. La gestion des ressources humaines n’est pas une affaire de tableur et de ventilation d’une colonne à une autre, n’en déplaise à Bercy.

En effet, les territoires ruraux attendent depuis des années d’être considérés.

Patrimoine français et culture, architectes de notre identité française

Opinion Internationale - 20/01/20

Du 11 au 14 janvier 2020, avait lieu la coupe de monde de la boulangerie. Evènement mondial, qui se tient dans le cadre d’Europain, un salon à destination des professionnels de la boulangerie-pâtisserie, pour la première année à la porte de Versailles. Il s’avère qu’il reste ignoré du grand public, car peu relayé des médias. Cette initiative du cantalien Christian Vabret devrait pourtant emporter l’adhésion du plus grand nombre car, derrière ce simple salon professionnel, se profile l’enjeu de la valorisation de nos traditions, de nos savoir-faire, que nous avons, nous-même, la plus grande difficulté à porter.

Les autres tribunes...

Bonheur interdit par décret

20/05/20

A partir du 11 mai 2020, notre vie devait être changée. Nous devions retrouver un peu des libertés qui nous avaient été ôtées, faute d’une politique d’anticipation et responsable face à la crise annoncée du coronavirus.

Je devais me marier le 29 mai. Le maire avait consenti à cette union avant le confinement. Suite à la circulaire du 18 mars, et au dépôt de nos documents officiels en mairie, et après longue discussion sur les conditions de maintien de cette célébration, il était convenu que ce mariage s’en tienne à sa plus stricte expression : les mariés, deux témoins, l’employée d’état civil et le maire.
Il y a une semaine, soit 14 jours avant le mariage, la maire nous fait part de son impossibilité à nous unir, en raison des directives émises après le 11 mai. Nous avons donc appelé le cabinet du préfet, pour obtenir précision et confirmation. Celui-ci nous a bien validé que, si le mariage respectait ces normes, il relevait du maire de prendre la décision finale. Cette réponse communiquée au maire a suffi à le faire changer d’avis le 18 mars…
Aujourd’hui, le 20 mai, la préfecture écrit à la mairie pour lui faire part de l’interdiction de procéder à cet acte d’état civil.

Donc, si nous résumons, on peut déclarer une naissance en mairie, un décès et s’y rendre, pourquoi pas à 4 ou 5.
On est autorisé à procéder à des enterrements à 20, dans des funérariums.
On est autorisé à faire du sport à moins de 10, les écoles ont ré-ouvert, les crèches et les cantines aussi, où l’on cohabite dans des salles de classes à mi-effectifs, soit 15 au lieu de 30.

Mais on ne peut pas se marier à 6 dans des salles prévues pour 50, 100, 150 personnes.

On est autorisé à prendre le métro pour aller travailler, à réunir des conseils municipaux pour installer les équipes élues.

Mais pas à se réunir à 6 dans une salle des fêtes pour se dire « oui ».

On est encouragé à aller travailler, surtout quand on est caissière, infirmière, aide-soignant, ouvrier, éboueur.

Mais on n’est pas autorisé à officialiser son bonheur.

On demande aux maires de prendre leurs responsabilités, d’ouvrir les écoles, d’en organiser les conditions sanitaires.

Mais on les juge incapables de décider s’ils peuvent recevoir 4 personnes à la mairie pour les unir, leur niant tout pouvoir de libre appréciation.

On autorise la tenue de cérémonies religieuses pour satisfaire les ego de quelques curés en manque de public.

Mais on interdit la tenue d’une cérémonie civile, sans laquelle la cérémonie religieuse ne peut se tenir.

On maintient les séances parlementaires pour voter des lois liberticides comme la loi Avia.

Mais on interdit une union qui pourrait apporter une respiration de bonheur à deux êtres.

On autorise les réunions de moins de 10 personnes, et sans limitation de nombre, chez les particuliers.

Mais on interdit à deux personnes de convoler ?

On laisse les nuisances nocturnes du ramadan dans les quartiers à dominante musulmane.

Mais on interdit les mariages civils à 4 dans une salle des fêtes ?

Lorsque l’on interprète les mesures prises par ce gouvernement, la seule conclusion à en tirer c’est que le bonheur ne peut nous être accessible que par le travail ou la religion.
Les mesures de dé-confinement stupides et incohérentes, imaginées par des fonctionnaires et des politiques hors sol, appliquées par des employés de préfectures aussi zélés que Laval, ressemblent davantage à des échanges d'idées pondues par des piliers de comptoir un soir de cuite qu’à une ligne politique guidée par le sens de l’intérêt général et une boussole politique digne de ce nom.

La France doit s’engager dans une mutation radicale de son système économique

Revue Politique et Parlementaire - 8/04/20

Le gouvernement s’est donné bonne conscience en proposant des mesures qui relèvent plus de l’incantation que de solutions opérationnelles. Démonstration en est faite après la mise en redressement judiciaire de la célèbre marque de chaussures André le 2 avril 2020. Les 600 salariés de cette enseigne seront les dindons d’un dispositif qui risque de se montrer peu efficace, par manque d’ambition et de vue à long terme.

Le gouvernement avait le choix de proposer une vraie organisation de « guerre » et pas des bribes de solutions jetées comme des miettes à des pigeons.

Or, la mise en œuvre des solutions proposées tourne au casse-tête pour les entrepreneurs qui n’y comprennent rien, engorge les standards des cabinets comptables pour bien peu de demandes qui aboutiront faute de simplicité dans la mise en œuvre, de visibilité sur le site des impôts. L’efficacité aurait résidé dans la simplicité d’une solution visant à garantir la continuité de l’activité, par exemple par une procédure de sauvegarde spéciale appliquée aux indépendants et TPE-PME, avec la compensation des pertes de salaire pour assurer le paiement des charges familiales. Car c’est bien là que réside le problème principal de ces personnes : continuer à manger, payer le loyer ou le crédit, assumer les factures d’eau, de gaz, d’électricité, ne pas se retrouver à découvert pour un prélèvement d’assurance, voire interdit bancaire.

Covid-19, que sait-on du nombre réel de morts chez nos personnes âgées ?

Revue Politique et Parlementaire - 2/04/20

Tous les soirs, vers 19 h, le professeur Salomon égraine des chiffres qui sont, à ses yeux, un état des lieux des répercutions d’une crise de la pandémie mondiale qui s’est effroyablement ancrée dans notre pays.

Or, derrière cette froide comptabilité se cachent des réalités de vies brisées, de familles endeuillées, pour nombreuses d’entre-elles dues à l’imprévoyance de cette équipe gouvernementale que Jérôme Salomon semble couvrir, en ne révélant que le nombre de morts à l’hôpital, les comparant à ceux d’autres pays, qui n’ont pas les mêmes méthodes de calcul, comme pour relativiser l’ampleur de cet échec sanitaire.

Coronavirus : Une crise économique terrible qui risque de foudroyer bon nombre de petites entreprises

21/03/20

L’urgence à sauver les entreprises n’aura échappé à personne. Mais dans cette perspective, il est regrettable de constater que c’est sous la houlette de revendications du Medef que le gouvernement a écrit à la hâte un texte de loi revenant sur le droits des salariés, acquis de longue lutte et sur leurs conditions de travail, sans s’imposer de limite de durée.

Cette loi d’urgence, qui devait avoir un contour provisoire prend des tournures définitives.

 

La honte est d’autant plus importante quand on constate que les professions libérales, les artisans, les commerçants, qui n’ont pas le choix et voient leurs chiffres d’affaires lourdement impactés, apprennent, en milieu de mois, que seuls ceux qui auront eu une baisse de leurs résultats de 70% pourront bénéficier de la caisse de solidarité prévue pour les aider.

Pire, les banques, prestataires en tous genres, en profitent pour leur proposer des produits facturés, plutôt que d’ouvrir des lignes de crédit pour passer la crise. Elles promeuvent actuellement à plein, par exemple, des services d’affacturation : la banque vous paye en avance vos factures, contre une commission de 3,5% ! Oui, 3,5%, alors qu’en 2008, c’est avec nos impôts, qui ont servi à les renflouer, que celles-ci ont pu survivre à la grave crise dont elles étaient les principales actrices. Aujourd’hui, elles lâchent les petites entités, pour lesquelles personne n’offre de solution pragmatique.

 

Ces dirigeants de petites entreprises ont souvent mis toutes leurs économies dans la création de leur "petite boîte" qui leur permet d’assumer, souvent difficilement et dans la précarité, leur quotidien. Combien vont fermer faute de trésorerie suffisante ? combien vont entamer celle-ci et se mettre lourdement en danger pour survivre tout en renonçant à leur budget – souvent restreint à 1 ou 2 semaines par an – de vacances ?

 

Les TPE représentent 95% des entreprises en France soit 3,3 millions d'entités et 2,3 millions de salariés, souvent des sous-traitants de grosses firmes qui profitent de cette flexibilité pour faire peser sur eux plus de souplesse.

Ils subissent tout : les paiements à 45 jours, les commandes fluctuantes, la pression quand il faut être présent en urgence et renoncer au reste. Aujourd’hui, ils sont aux premières lignes et seront la chair à canon des grands groupes et de l’Etat pour relancer l’économie. Ils ne créeront pas de chômage, leur statut ne leur donne pas de droits. Ce statut est, il faut le rappeler, la résultante de l’ultra flexibilité du marché voulue par les lois travail de Monsieur Macron. Ils sont sacrifiés sur l’hôtel de l’économie.

 

Le gouvernement doit prendre en compte en urgence cette question et imposer aux banques d’ouvrir des lignes de crédit à ces petits patrons pour sauver leur activité, pour leur permettre de se payer pendant cette crise. Il faut que les banques autorisent des découverts à 60 jours, sans agios, à ces gérants pour qu’ils puissent continuer à vivre.

On ne peut pas laisser sur le bord de la route ceux qui soutiennent notre économie déjà fragile. Le principe de solidarité doit s’imposer à tous. Il est du devoir de l’ensemble des acteurs économiques de sauver nos petits entrepreneurs, qui ne peuvent pas porter à eux seuls le poids de son redressement.

Coronavirus : une équipe de communicants irresponsables à la tête de notre pays ! 

Revue Politique et Parlementaire - 16/03/20

Au fil des semaines, on a vu les incohérences se multiplier : fermeture des marchés mais pas des supermarchés, annulation de certains rassemblements, mais pas de matchs de football avec des Italiens en pleine crise ou de grands messes regroupant des milliers de personnes, aucune décision concernant le Louvre qui draine des milliers de personnes tous les jours… Les forces de l’ordre sont encore obligées d’intervenir face à des manifestations qui ne devraient plus être organisées.

Entre communautarisme et clientélisme, les municipales, enjeu majeur pour la laïcité

Opinion Internationale -9/12/19

Les tensions communautaristes se font vives, en ces jours de célébration de la loi de 1905[1]. Entre la manifestation contre l’islamophobie, qui a vu défiler les franges les plus revendicatives de l’islam, et la manif pour tous anti PMA, les tenants d’un retour du religieux en politique ne manqueront pas de chercher à se faire entendre lors du scrutin du printemps prochain. Ces poussées identitaires apportent avec elles leurs lots de violence et d’intolérance, dès lors qu’elles laissent la place, aussi, à un islamisme conquérant.

Réforme des retraites, oui mais pas comme ça !

Revue Parlementaire et Politique 9/12/19

La question de la réforme des retraites mérite mieux qu’un simple débat comptable qui oppose les avis d’experts. La France est une république sociale qui fonde son contrat sur la solidarité. Les générations ne sont pas exemptes de ce principe. L’arbitrage entre retraite à points ou maintien du régime actuel, avec des aménagements d’envergure pour assurer une réelle équité, doit nous pousser au-delà de la simple question technique mais vers une question d’éthique et de principes fondamentaux.

Actualités

Paru le 5 mars 2020 - Commandes en ligne et chez votre libraire !
Tweets de LTaillade_Perso @LTaillade_Perso
Version imprimable | Plan du site Recommander ce site
Tous droits réservés à Laurence Taillade

Email